A écouter les spécialistes du
patrimoine, PONT-SAINT-ESPRIT aurait un patrimoine historique exceptionnel,
encore plus riche que celui d’Uzès.
Malheureusement, aujourd’hui, quand on
compare les centres anciens de ces 2 villes, il apparaît que la vieille ville d’Uzès
a été magnifiquement restaurée alors que
le centre ancien et les monuments de Pont-Saint-Esprit sont dans un triste état.
Si Uzès est devenue ce qu’elle est
aujourd’hui, c’est grâce à plusieurs décennies de travaux de mise en valeur du
patrimoine et à la volonté des municipalités successives et d’une partie des
propriétaires qui ont compris l’intérêt économique et touristique d’une telle
restauration.
A Pont-Saint-Esprit, depuis près de 40
ans, la plupart des monuments historiques ont été laissés à l’abandon,
entraînant parfois un état de délabrement inquiétant. Le fait que le lavoir ait
failli s’écrouler, faute d’entretien régulier, est l’un des signes récents les
plus spectaculaires.
Certes, la Chapelle des Pénitents a
été entièrement restaurée par RCL et sa transformation en théâtre est une belle
réussite. Mais quand on visite d’autres monuments majeurs, tels que le Prieuré Saint Pierre, la
Citadelle, la Chapelle des Minimes, le lavoir…on est à la fois impressionné par
la richesse du patrimoine et par leur état de dégradation.
Autrefois, Pont-Saint-Esprit, grâce à
ses nombreuses sources d’eau naturelles, était une « ville d’eau »
réputée, avec ses nombreuses fontaines, ses lavoirs. Aujourd’hui, les fontaines
sont alimentées par l’eau potable de la ville. Certaines sources sont obturées
ou alimentent directement la station d’épuration. Quel gâchis !
La municipalité actuelle a déjà
commencé à engager des travaux d’urgence pour d’abord sécuriser certains
édifices et éviter qu’ils s’écroulent, et prévoit des travaux lourds de
restauration. Mais il faudra des années, voire plusieurs décennies, pour que
Pont-Saint-Esprit redevienne digne de
son histoire et de son patrimoine historique exceptionnel.
Quant aux sources d’eau, des travaux
ont été engagés par la municipalité pour que certaines sources réalimentent certaines
fontaines et le lavoir. A terme, pourquoi Pont-Saint-Esprit ne redeviendrait-elle pas une
ville d’eau avec toutes ses fontaines, ses coins de fraicheur tant appréciés l’été.
Des Spiripontains, à travers plusieurs
associations, en particulier « Renaissance
du Vieux Pont-Saint-Esprit », essaient
de faire revaloriser et revivre le centre ancien. De nombreux habitants
ont participé à la souscription pour la restauration du lavoir. Cela montre
bien l’attachement des Spiripontains à leur ville.
Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
Le patrimoine historique spiripontain mérite-il tous ces efforts de
restauration ?
Avant de s'occuper des monuments, il est plus urgent de remettre en état les habitations et les rues du centre ancien qui devient un véritable ghetto, en commençant par démolir les ruines innocupées et par obliger les propriétaires à remettre aux normes leurs apprtements.
RépondreSupprimerLorsque je fais visiter le centre ancien à des amis, j'ai honte de voir dans quel état de délabrement sont les monuments, les rues,les habitations.
RépondreSupprimerAu cours des décennies passées, l'ancien maire et son équipe ont préféré faire la cigale en organisant des festivités monstrueuses plutôt que de restaurer le patrimoine. C'est sûrement plus rentable sur le plan électoral !
Aujourd'hui, la mairie essaie de restaurer le lavoir, en demandant aux spiripontains de l'aider financièrement, par l'intermédiaire d'une souscription. Es-ce bien normal ?
Nos impôts ne servent-ils pas déjà à cela ?
Restaurer le patrimoine historique, c'est rendre fier ses habitants de l'histoire de leur ville. Regardez Uzes, Aiguèze...Avignon et les grandes villes.
RépondreSupprimerPendant 40 ans, rien ou presuqe rien n'a été restauré par la ville. Il va falloir maintenant 40 ans pour la remettre en état tout notre patrimoine.
Il ne faut pas oublier notre patrimoine naturel constitué notamment par le Rhône et ses abords.
RépondreSupprimerCe serait aussi bien que la municipalité pense à restaurer les chemins bordants ce fleuve, en particulier sur sa rive droite vers le sud et vers le Nord au bord de l'Ardèche.